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Jour : 3 novembre 2023

explosion de super cerveaux transfrontaliers: comment le grand est a t il boosté ses compétences?

Explosion de Super-Cerveaux Transfrontaliers: Comment le Grand Est a-t-il boosté ses compétences?

Depuis vingt ans, le nombre de travailleurs frontaliers dans le Grand Est a connu une augmentation générale. Selon une étude de l’Insee, cette hausse s’est accompagnée d’une augmentation encore plus forte dans les professions très qualifiées. Ainsi, le niveau de diplôme des travailleurs frontaliers a rejoint, voire dépassé, celui des non-frontaliers.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié une mise à jour de ses données concernant le travail frontalier dans le Grand Est. Cette étude met en évidence les grandes tendances observées entre 1999 et 2018, telles que la forte hausse du nombre de frontaliers vers le Luxembourg, la Belgique et la Suisse, ainsi que la baisse vers l’Allemagne. De plus, elle souligne les principaux secteurs géographiques et économiques attirant des Français et leurs zones de résidence.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs Olivasoa Razafindramanana et Loïc Rousseau se sont penchés sur les postes occupés par les travailleurs frontaliers et leur qualification. Ils ont constaté que les cinq professions les plus courantes chez les frontaliers sont vendeur, conducteur de véhicules, cariste, magasinier et ouvrier non qualifié des industries de process (chimie, pharma, agroalimentaire, métallurgie, bois et papier). Ces professions diffèrent nettement des professions les plus courantes chez les travailleurs non frontaliers.

Cependant, le phénomène le plus remarquable au cours des vingt dernières années est le triplement du nombre de frontaliers exerçant une profession très qualifiée, passant de 9 300 à près de 30 000. Cette hausse est particulièrement marquée chez les frontaliers travaillant au Luxembourg, en Suisse et en Allemagne. Les cadres des services administratifs, comptables et financiers, les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie, les ingénieurs informatiques, et les personnels d’études et de recherche concentrent 60 % de cette progression.

Parallèlement à cette montée en gamme, le niveau de diplôme des travailleurs frontaliers a également nettement augmenté. Le taux de diplômés de l’enseignement supérieur est désormais aussi élevé parmi les frontaliers que parmi les non-frontaliers, voire supérieur de trois points pour les diplômes de niveau bac + 5 ou plus.

En revanche, le nombre d’ouvriers non qualifiés parmi les frontaliers est en baisse. Cette diminution est particulièrement marquée en Allemagne, où le nombre d’ouvriers non qualifiés a été réduit de moitié. Les auteurs de l’étude avancent plusieurs raisons à cette tendance, notamment une maîtrise moins répandue de la langue allemande chez les ouvriers non qualifiés alsaciens et mosellans, ainsi que la montée en gamme et les délocalisations des activités de production de base dans l’industrie allemande.

L’augmentation du nombre de travailleurs frontaliers dans le Grand Est s’accompagne d’une montée en gamme des professions exercées. Les travailleurs frontaliers se dirigent de plus en plus vers des postes très qualifiés, tels que les ingénieurs, les cadres et les professionnels de la santé. Cette évolution s’explique par les opportunités offertes par les pays frontaliers, notamment le Luxembourg et la Suisse, qui attirent de plus en plus de travailleurs qualifiés.

décodez les 3 piliers mystérieux de la retraite au luxembourg : secrets et avantages révélés !

Décodez les 3 piliers mystérieux de la retraite au Luxembourg : secrets et avantages révélés !

La retraite est un sujet important pour tous les travailleurs, et au Luxembourg, elle repose sur les fameux « trois piliers ». Comprendre ces piliers est essentiel pour bien préparer sa retraite et en profiter pleinement. Dans cet article, nous allons vous expliquer en détail les trois piliers de la retraite luxembourgeoise.

Le premier pilier: la retraite de la sécurité sociale

Le premier pilier de la retraite luxembourgeoise est la retraite de la sécurité sociale. Il s’agit de la retraite obligatoire à laquelle chaque travailleur cotise tout au long de sa carrière. Les cotisations sont prélevées sur le salaire brut du travailleur, ainsi que sur celui de l’employeur et directement à l’État. Ces cotisations alimentent les fonds de la Caisse nationale d’assurance pension.

Ce premier pilier repose sur le principe de solidarité entre les générations. Les travailleurs cotisent pour les retraités actuels, et les futurs travailleurs cotiseront pour vous lorsque vous prendrez votre retraite. Il est donc crucial de cotiser régulièrement afin de bénéficier d’une pension confortable.

Avec 40 années de cotisations à temps plein, un travailleur peut prétendre à recevoir au moins 2.219,71 euros de pension (au 1er septembre 2023). Cependant, il est important de noter que ce montant peut varier en fonction de votre salaire moyen et de la durée de cotisation.

Le deuxième pilier: le régime complémentaire

Le deuxième pilier de la retraite luxembourgeoise est le régime complémentaire. Ce pilier repose sur votre employeur, qui peut mettre en place un régime complémentaire de pension pour ses employés. Dans ce cas, il versera des cotisations équivalentes à un pourcentage défini de votre salaire. Vous avez également la possibilité d’ajouter une part de votre paie si vous le souhaitez.

Ce régime complémentaire offre un avantage fiscal intéressant. Jusqu’à 1.200 euros de cotisations peuvent être retirées de votre revenu imposable chaque année, ce qui équivaut à un versement volontaire de 100 euros par mois. De plus, les prestations du deuxième pilier sont exemptées d’impôts au Luxembourg à la sortie du contrat, car ceux-ci sont réglés par l’employeur à l’entrée. Cependant, un frontalier pourrait potentiellement être imposable dans son pays de résidence.

Le troisième pilier: la prévoyance-vieillesse

Enfin, le troisième pilier de la retraite luxembourgeoise est la prévoyance-vieillesse. Ce pilier est facultatif et vous permet de souscrire à un contrat de prévoyance-vieillesse auprès d’un établissement bancaire ou d’assurance luxembourgeois.

Comme pour le deuxième pilier, la prévoyance-vieillesse offre un avantage fiscal intéressant. Jusqu’à 3.200 euros de cotisations peuvent être soustraites à votre revenu imposable chaque année (6.400? par an pour les couples). Cependant, pour bénéficier de cet avantage fiscal, le contrat doit durer au moins dix ans.

À la sortie du contrat, le paiement de la prévoyance-vieillesse peut prendre différentes formes, telles que le versement d’un capital, d’une rente viagère ou d’un retrait annuel. Les impositions sur ces prestations sont variées, mais avantageuses à partir de 60 ans.

La retraite luxembourgeoise repose sur les trois piliers de la sécurité sociale, du régime complémentaire et de la prévoyance-vieillesse. Il est important de cotiser régulièrement et de planifier sa retraite en tenant compte de ces piliers.


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