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Category Archive : Emploi

syndicats frontaliers : vers une nouvelle dynamique

Syndicats frontaliers : Vers une nouvelle dynamique

Face à un monde du travail en constante évolution, les syndicats frontaliers jouent un rôle crucial dans la défense des droits des travailleurs. Cet article se penche sur leur fonctionnement et explore comment ils pourraient évoluer pour s’adapter aux défis du futur, inaugurant ainsi une nouvelle dynamique. Read More

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Zoom sur les principaux secteurs d’activité en Suisse

A la recherche d’informations sur les principaux secteurs d’activité en Suisse ? Découvrez dans cet article une analyse approfondie des différentes industries qui font la renommée économique du pays. Nous vous présenterons les secteurs clés tels que la finance, le tourisme, la fabrication de précision et bien plus encore. Read More

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Aspects Clés de la Législation Sociale au Luxembourg

Découvrez les aspects clés de la législation sociale au Luxembourg et assurez-vous de rester à jour sur les dernières réglementations en vigueur. Dans cet article, nous vous présenterons les principales lois et règles du travail au Luxembourg, en mettant l’accent sur les droits des travailleurs, les obligations des employeurs et les nouvelles mesures mises en place. Ne manquez pas cette occasion de vous informer et de vous familiariser avec les aspects essentiels de la législation sociale luxembourgeoise. Read More

les spécificités de l’urssaf pour les frontaliers suisses

Les spécificités de l’Urssaf pour les frontaliers suisses

Les frontaliers suisses sont confrontés à des particularités administratives lorsqu’il s’agit de l’Urssaf. Découvrez dans cet article les spécificités de cette institution pour les travailleurs transfrontaliers. Read More

la suisse déroule le tapis rouge à 85 000 travailleurs étrangers : salaires mirobolants et avantages alléchants à la clé !

La Suisse déroule le tapis rouge à 85 000 travailleurs étrangers : Salaires mirobolants et avantages alléchants à la clé !

La Suisse, connue comme l’un des pays les plus prospères au monde, ouvre ses portes aux travailleurs étrangers en lançant des offres d’emploi avec des salaires très attractifs. Ces salaires vont de 3 500 euros à 6 500 euros, ce qui en fait une opportunité intéressante pour de nombreux candidats. Les Français peuvent également prétendre à un statut spécial grâce aux accords bilatéraux entre la France et la Suisse. Read More

le télétravail au luxembourg: un phénomène pandémique ou l’aube d’une nouvelle Ère professionnelle?

Le Télétravail au Luxembourg: Un Phénomène Pandémique ou l’Aube d’une Nouvelle Ère Professionnelle?

Popularisé par la crise sanitaire, le télétravail est toujours une réalité pour bon nombre de salariés au Luxembourg, selon les dernières données du Statec. Entre le seuil social et le seuil fiscal, le télétravail des travailleurs frontaliers du Luxembourg a régulièrement fait parler de lui ces derniers mois. Mais quid des résidents luxembourgeois qui travaillent depuis chez eux? Au second trimestre 2020, le travail à distance avait enregistré un véritable pic, avec 52% des résidents indiquant télétravailler, contre seulement 26% lors du trimestre précédent. Deux ans plus tard, les télétravailleurs sont moins nombreux au Luxembourg, mais la crise sanitaire semble avoir donné un véritable élan à la pratique, selon les dernières données publiées par le Statec. Ainsi, au second trimestre 2023, 32% des résidents ont pratiqué du télétravail, soit 1% de moins que lors du premier trimestre de l’année. Le phénomène semble ainsi s’être stabilisé « à un niveau élevé, environ deux fois supérieur à celui d’avant la pandémie », notent les statisticiens. Lorsque l’on se penche sur le nombre d’heures télétravaillées par semaine, on remarque qu’un grand nombre d’employés travaillaient depuis chez eux à temps complet en 2020 (entre 50 et 58%) et en 2021 (30 à 50%). En 2023 en revanche, ce taux tombe à 9%, tandis que 43% des résidents ont indiqué télétravailler deux à trois jours par semaine. Là aussi, la pandémie a influé sur le comportement des travailleurs. Et si seulement 10% des employés ont presté moins d’une journée de télétravail par semaine en 2023, ils étaient encore 40% avant la crise sanitaire, ce qui souligne l’essor de la pratique.

Différents facteurs

Un essor par rapport à la situation pré-pandémique est tout de même à nuancer. La branche d’activité du salarié conditionne logiquement son recours au télétravail. Ainsi, si les activités extraterritoriales (80% de télétravail), les activités financières et d’assurances (72%), et les activités d’information et de communication (68%) se prêtent particulièrement au travail à distance, ce n’est pas le cas des secteurs de l’horeca, de la santé ou du transport. Les secteurs comptant le plus grand nombre d’employés de bureau, aussi appelés cols blancs, ont donc connu la plus forte croissance du phénomène de télétravail pendant la pandémie. Dans ce contexte, l’administration publique se démarque particulièrement, le pourcentage de recours au télétravail ayant plus que quadruplé en son sein, à l’image de la branche des activités financières et d’assurance. La disparité du recours au travail à distance se vérifie également selon la hiérarchie du télétravailleur. Si les travailleurs cols blancs qualifiés sont encore 57% à travailler fréquemment à distance en 2023, seul 25% des professionnels intermédiaires et 11% des cols blancs y ont recours. Les travailleurs exerçant une profession manuelle, appelés cols bleus, sont 1 à 3% à avoir recours au télétravail.

Quatrième à l’échelle européenne

Les cols bleus ont par ailleurs constaté une absence d’essor du télétravail pendant la pandémie, le recours au travail à distance diminuant, même, en 2020. « Cet écart est lié à l’éducation, ou plus particulièrement aux tâches et compétences numériques utilisées dans le cadre professionnel », indique le Statec, qui rappelle par ailleurs que 47% des travailleurs utilisent des compétences numériques au Luxembourg. Alors que le phénomène du travail à distance semble s’être stabilisé au Grand-Duché, ce dernier reste parmi les premiers du classement en matière de travail à domicile à travers l’Europe. Figurant dans le top 3 européen en matière de travail à distance en 2020 et 2021, le Luxembourg est devancé en 2022 par les Pays-Bas (53% de télétravailleurs), la Suède (45%) et la Norvège (42%). A l’échelle du Vieux continent, seuls 5% des actifs pratiquaient régulièrement le télétravail en 2019. Un taux qui s’est envolé pour atteindre 13% en 2021 pour redescendre à 10% en 2020. Certains pays se démarquent de cette tendance, à l’instar de la Finlande qui n’a pas connu de réduction de la part de télétravailleurs depuis 2020.

découvrez le labyrinthe des salaires en suisse : secteurs dorés, cantons généreux et astuces pour les frontaliers !

Découvrez le labyrinthe des salaires en Suisse : Secteurs dorés, Cantons généreux et astuces pour les frontaliers !

Les secteurs les mieux rémunérés et ceux à éviter

La Suisse est connue pour ses salaires élevés, mais tous les secteurs ne se valent pas en termes de rémunération. Certains domaines offrent des salaires moyens particulièrement attractifs, tandis que d’autres sont moins bien rémunérés.

Les secteurs financiers et le tabac font partie des secteurs les mieux rémunérés en Suisse. La finance est un secteur clé de l’économie suisse, attirant des travailleurs qualifiés et expérimentés. Les grandes entreprises internationales présentes dans le pays offrent des salaires très compétitifs. De même, le secteur du tabac, bien que moins connu, propose également des salaires attractifs grâce à la présence de ces grandes entreprises.

En revanche, l’hôtellerie et la restauration sont les secteurs où les salaires sont généralement moins élevés. Malgré le tourisme prospère en Suisse, les salaires dans ces secteurs ne sont pas aussi élevés que dans d’autres domaines. Cela peut influencer le choix des travailleurs quant à leur orientation professionnelle et les inciter à se tourner vers des secteurs plus rémunérateurs.

Il est donc essentiel de bien connaître les secteurs d’activité et leurs niveaux de rémunération afin de choisir une orientation professionnelle adaptée à ses compétences et à ses aspirations. Des plateformes telles que Indeed en Suisse peuvent être d’une grande aide pour orienter les travailleurs dans leur choix de carrière.

Le détail du salaire minimum cantonal

En Suisse, cinq cantons appliquent un salaire minimum : Genève, Neuchâtel, Jura, Tessin et Bâle-Ville. Le montant du salaire minimum varie d’un canton à l’autre en fonction de la législation cantonale.

À Genève, le salaire minimum est de CHF 23 par heure, ce qui équivaut à environ CHF 4’182 par mois pour une semaine de travail de 42 heures. À Neuchâtel et Jura, le salaire minimum est de CHF 20 par heure, soit environ CHF 3’640 par mois. Dans le canton du Tessin, le salaire minimum est de CHF 19 par heure, soit environ CHF 3’200 par mois. Enfin, Bâle-Ville propose un salaire minimum de CHF 21 par heure.

Il est important de noter que ces montants sont réévalués chaque année en fonction de l’indice des prix à la consommation. Certains cantons n’augmentent le salaire minimum que si cet indice augmente, ce qui signifie que le montant peut potentiellement baisser d’une année sur l’autre.

La variation du salaire minimum d’un canton à l’autre reflète la diversité législative et économique de la Suisse.

Impact du coût de la vie sur le revenu

Le coût de la vie élevé en Suisse a un impact significatif sur le pouvoir d’achat des travailleurs. Les dépenses mensuelles moyennes par ménage s’élèvent à 4564 CHF, ce qui représente une part importante du revenu. Les dépenses incompressibles telles que l’assurance maladie et le logement pèsent lourdement sur le budget des ménages.

Il est essentiel de prendre en compte ces facteurs lorsqu’on évalue son salaire et sa qualité de vie en Suisse. Malgré le coût de la vie élevé, le pays reste attractif pour de nombreux travailleurs en raison de la qualité des infrastructures, des services publics et de l’environnement. La stabilité économique et politique, ainsi que le faible taux de chômage, sont autant d’atouts qui incitent les travailleurs à s’installer et à travailler en Suisse.

Solutions de change pour les frontaliers français

De nombreux travailleurs frontaliers français choisissent de travailler en Suisse tout en vivant en France, notamment dans les régions frontalières. Pour faciliter le transfert de leur salaire suisse vers leur compte français, des services offrent des solutions de change sans frais et avec des taux de change transparents.

explosion de super cerveaux transfrontaliers: comment le grand est a t il boosté ses compétences?

Explosion de Super-Cerveaux Transfrontaliers: Comment le Grand Est a-t-il boosté ses compétences?

Depuis vingt ans, le nombre de travailleurs frontaliers dans le Grand Est a connu une augmentation générale. Selon une étude de l’Insee, cette hausse s’est accompagnée d’une augmentation encore plus forte dans les professions très qualifiées. Ainsi, le niveau de diplôme des travailleurs frontaliers a rejoint, voire dépassé, celui des non-frontaliers.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a publié une mise à jour de ses données concernant le travail frontalier dans le Grand Est. Cette étude met en évidence les grandes tendances observées entre 1999 et 2018, telles que la forte hausse du nombre de frontaliers vers le Luxembourg, la Belgique et la Suisse, ainsi que la baisse vers l’Allemagne. De plus, elle souligne les principaux secteurs géographiques et économiques attirant des Français et leurs zones de résidence.

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs Olivasoa Razafindramanana et Loïc Rousseau se sont penchés sur les postes occupés par les travailleurs frontaliers et leur qualification. Ils ont constaté que les cinq professions les plus courantes chez les frontaliers sont vendeur, conducteur de véhicules, cariste, magasinier et ouvrier non qualifié des industries de process (chimie, pharma, agroalimentaire, métallurgie, bois et papier). Ces professions diffèrent nettement des professions les plus courantes chez les travailleurs non frontaliers.

Cependant, le phénomène le plus remarquable au cours des vingt dernières années est le triplement du nombre de frontaliers exerçant une profession très qualifiée, passant de 9 300 à près de 30 000. Cette hausse est particulièrement marquée chez les frontaliers travaillant au Luxembourg, en Suisse et en Allemagne. Les cadres des services administratifs, comptables et financiers, les ingénieurs et cadres techniques de l’industrie, les ingénieurs informatiques, et les personnels d’études et de recherche concentrent 60 % de cette progression.

Parallèlement à cette montée en gamme, le niveau de diplôme des travailleurs frontaliers a également nettement augmenté. Le taux de diplômés de l’enseignement supérieur est désormais aussi élevé parmi les frontaliers que parmi les non-frontaliers, voire supérieur de trois points pour les diplômes de niveau bac + 5 ou plus.

En revanche, le nombre d’ouvriers non qualifiés parmi les frontaliers est en baisse. Cette diminution est particulièrement marquée en Allemagne, où le nombre d’ouvriers non qualifiés a été réduit de moitié. Les auteurs de l’étude avancent plusieurs raisons à cette tendance, notamment une maîtrise moins répandue de la langue allemande chez les ouvriers non qualifiés alsaciens et mosellans, ainsi que la montée en gamme et les délocalisations des activités de production de base dans l’industrie allemande.

L’augmentation du nombre de travailleurs frontaliers dans le Grand Est s’accompagne d’une montée en gamme des professions exercées. Les travailleurs frontaliers se dirigent de plus en plus vers des postes très qualifiés, tels que les ingénieurs, les cadres et les professionnels de la santé. Cette évolution s’explique par les opportunités offertes par les pays frontaliers, notamment le Luxembourg et la Suisse, qui attirent de plus en plus de travailleurs qualifiés.

décodez les 3 piliers mystérieux de la retraite au luxembourg : secrets et avantages révélés !

Décodez les 3 piliers mystérieux de la retraite au Luxembourg : secrets et avantages révélés !

La retraite est un sujet important pour tous les travailleurs, et au Luxembourg, elle repose sur les fameux « trois piliers ». Comprendre ces piliers est essentiel pour bien préparer sa retraite et en profiter pleinement. Dans cet article, nous allons vous expliquer en détail les trois piliers de la retraite luxembourgeoise.

Le premier pilier: la retraite de la sécurité sociale

Le premier pilier de la retraite luxembourgeoise est la retraite de la sécurité sociale. Il s’agit de la retraite obligatoire à laquelle chaque travailleur cotise tout au long de sa carrière. Les cotisations sont prélevées sur le salaire brut du travailleur, ainsi que sur celui de l’employeur et directement à l’État. Ces cotisations alimentent les fonds de la Caisse nationale d’assurance pension.

Ce premier pilier repose sur le principe de solidarité entre les générations. Les travailleurs cotisent pour les retraités actuels, et les futurs travailleurs cotiseront pour vous lorsque vous prendrez votre retraite. Il est donc crucial de cotiser régulièrement afin de bénéficier d’une pension confortable.

Avec 40 années de cotisations à temps plein, un travailleur peut prétendre à recevoir au moins 2.219,71 euros de pension (au 1er septembre 2023). Cependant, il est important de noter que ce montant peut varier en fonction de votre salaire moyen et de la durée de cotisation.

Le deuxième pilier: le régime complémentaire

Le deuxième pilier de la retraite luxembourgeoise est le régime complémentaire. Ce pilier repose sur votre employeur, qui peut mettre en place un régime complémentaire de pension pour ses employés. Dans ce cas, il versera des cotisations équivalentes à un pourcentage défini de votre salaire. Vous avez également la possibilité d’ajouter une part de votre paie si vous le souhaitez.

Ce régime complémentaire offre un avantage fiscal intéressant. Jusqu’à 1.200 euros de cotisations peuvent être retirées de votre revenu imposable chaque année, ce qui équivaut à un versement volontaire de 100 euros par mois. De plus, les prestations du deuxième pilier sont exemptées d’impôts au Luxembourg à la sortie du contrat, car ceux-ci sont réglés par l’employeur à l’entrée. Cependant, un frontalier pourrait potentiellement être imposable dans son pays de résidence.

Le troisième pilier: la prévoyance-vieillesse

Enfin, le troisième pilier de la retraite luxembourgeoise est la prévoyance-vieillesse. Ce pilier est facultatif et vous permet de souscrire à un contrat de prévoyance-vieillesse auprès d’un établissement bancaire ou d’assurance luxembourgeois.

Comme pour le deuxième pilier, la prévoyance-vieillesse offre un avantage fiscal intéressant. Jusqu’à 3.200 euros de cotisations peuvent être soustraites à votre revenu imposable chaque année (6.400? par an pour les couples). Cependant, pour bénéficier de cet avantage fiscal, le contrat doit durer au moins dix ans.

À la sortie du contrat, le paiement de la prévoyance-vieillesse peut prendre différentes formes, telles que le versement d’un capital, d’une rente viagère ou d’un retrait annuel. Les impositions sur ces prestations sont variées, mais avantageuses à partir de 60 ans.

La retraite luxembourgeoise repose sur les trois piliers de la sécurité sociale, du régime complémentaire et de la prévoyance-vieillesse. Il est important de cotiser régulièrement et de planifier sa retraite en tenant compte de ces piliers.

marché du travail au luxembourg : découvrez les secrets de l’emploi en temps de crise!

Marché du Travail au Luxembourg : Découvrez les Secrets de l’Emploi en Temps de Crise!

Le marché du travail au Luxembourg connaît actuellement des fluctuations, avec une baisse du nombre de postes vacants et une légère augmentation du taux de chômage. Selon les dernières données publiées par l’Agence pour le développement de l’emploi (Adem) du Luxembourg, le nombre d’emplois disponibles a diminué, avec 8 966 postes vacants enregistrés fin septembre 2023, contre 9 088 à la fin du mois d’août. Parallèlement, le taux de chômage a connu une légère augmentation, passant de 5,3 % à 5,5 % sur la même période.

Ces chiffres peuvent être préoccupants pour les personnes à la recherche d’un emploi au Luxembourg. Cependant, il est important de noter que certains secteurs continuent de recruter activement. L’Adem a également publié une liste des dix secteurs qui recrutent le plus en septembre 2023. Ces informations, ainsi que la liste des métiers en pénurie de main-d’?uvre publiée par le gouvernement en septembre dernier, devraient être utiles aux frontaliers à la recherche d’un emploi au Luxembourg.

Selon l’Adem, 2 706 non-résidents étaient à la recherche d’un emploi au Luxembourg fin septembre. Cette demande de main-d’?uvre étrangère témoigne de l’attrait du pays en termes d’opportunités professionnelles. Cependant, il est essentiel de noter que la concurrence reste féroce, en raison du nombre limité de postes vacants. Les candidats doivent donc se démarquer et mettre en valeur leurs compétences et leurs expériences pour augmenter leurs chances de décrocher un emploi.

Pour les personnes intéressées par le marché du travail au Luxembourg, il est recommandé de rester informé des dernières actualités et tendances. Les médias locaux et les sites spécialisés en emploi au Luxembourg peuvent fournir des informations précieuses sur les opportunités professionnelles et les secteurs en croissance. De plus, il est toujours bénéfique de réseauter et d’établir des contacts dans le pays, car cela peut faciliter la recherche d’emploi.

Bien que le marché du travail au Luxembourg connaisse une baisse des postes vacants et une légère augmentation du taux de chômage, il existe toujours des opportunités pour les personnes à la recherche d’un emploi. Il est important de rester informé, de se démarquer des autres candidats et de mettre en valeur ses compétences pour maximiser ses chances de réussite dans sa recherche d’emploi au Luxembourg.

explosion des travailleurs transfrontaliers : pourquoi la france perd elle la bataille des salaires?

Explosion des Travailleurs Transfrontaliers : Pourquoi la France perd-elle la bataille des Salaires?

Le nombre de travailleurs frontaliers a considérablement augmenté au cours des vingt dernières années, atteignant près de 450 000 personnes. Selon les données d’Eurostat pour l’année 2022, on dénombrait dans l’Union européenne 2,09 millions de travailleurs transfrontaliers, soit 1,1 % de la population en emploi. Ce chiffre représente plus du triple du nombre enregistré en 2000, qui s’élevait à 580 000.

La Suisse est le pays qui accueille le plus grand nombre de travailleurs frontaliers, avec près de la moitié du total. En effet, selon les données de l’Insee pour l’année 2020, la France compte 443 825 travailleurs frontaliers, dont 215 178 se rendent en Suisse. Ce pays est particulièrement attractif en raison des salaires élevés qu’il propose. Le Luxembourg (95 838), l’Allemagne (50 773), la Belgique (45 736), Monaco (31 388) et l’Espagne (4 912) sont les autres destinations prisées par les frontaliers français.

Au niveau régional, la province de Luxembourg en Belgique compte la plus forte proportion de travailleurs transfrontaliers, avec 32 %, suivie par Trèves en Allemagne (18 %), la Lorraine en France (14 %), la Franche-Comté en France et le Vorarlberg en Autriche (10 %). En France, le nombre de travailleurs transfrontaliers a plus que doublé depuis le début du siècle et a connu une augmentation de 22 % depuis 2015. La région Grand Est est celle qui compte le plus de travailleurs frontaliers (183 000), suivie de l’Auvergne-Rhône-Alpes (125 000).

Il est intéressant de noter que le flux de travailleurs frontaliers venant des pays voisins pour travailler en France est estimé à environ 15 000 personnes. La plupart d’entre eux proviennent de Belgique (8 500), d’Allemagne (4 000), d’Italie (1 500) et d’Espagne (1 100).

Cette tendance croissante des travailleurs frontaliers démontre que travailler en France ne suffit souvent pas à garantir un niveau de vie satisfaisant pour de nombreux Français. Les salaires plus élevés et les meilleures opportunités professionnelles offertes dans les pays voisins incitent de plus en plus de personnes à franchir la frontière pour trouver du travail. De plus, certains pays, comme la Suisse, acceptent désormais des frontaliers résidant en France mais de nationalité compatible avec l’espace Schengen, ce qui a encore renforcé le nombre de travailleurs frontaliers.

Il est évident que la France doit prendre en compte ces chiffres et les réalités du marché du travail transfrontalier. Les salaires attractifs et les conditions de travail meilleures offertes dans les pays voisins sont des facteurs déterminants dans le choix des travailleurs frontaliers. Pourtant, la France doit également mettre en avant ses atouts pour attirer et retenir les talents sur son territoire, en investissant dans des politiques économiques et sociales favorables aux travailleurs. Cela permettrait non seulement de préserver les emplois en France, mais aussi de stimuler la croissance économique et de renforcer la compétitivité du pays sur le marché européen.

Le nombre croissant de travailleurs frontaliers en Europe met en lumière la nécessité pour les pays de s’adapter aux réalités du marché du travail transfrontalier. Il est essentiel de proposer des conditions de travail attractives et des salaires compétitifs pour retenir les talents sur son territoire. La France doit notamment mettre en avant ses atouts et investir dans des politiques économiques et sociales favorables aux travailleurs afin de préserver les emplois et stimuler la croissance économique.


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