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Auteur/autrice : Florent

marché du travail au luxembourg : découvrez les secrets de l’emploi en temps de crise!

Marché du Travail au Luxembourg : Découvrez les Secrets de l’Emploi en Temps de Crise!

Le marché du travail au Luxembourg connaît actuellement des fluctuations, avec une baisse du nombre de postes vacants et une légère augmentation du taux de chômage. Selon les dernières données publiées par l’Agence pour le développement de l’emploi (Adem) du Luxembourg, le nombre d’emplois disponibles a diminué, avec 8 966 postes vacants enregistrés fin septembre 2023, contre 9 088 à la fin du mois d’août. Parallèlement, le taux de chômage a connu une légère augmentation, passant de 5,3 % à 5,5 % sur la même période.

Ces chiffres peuvent être préoccupants pour les personnes à la recherche d’un emploi au Luxembourg. Cependant, il est important de noter que certains secteurs continuent de recruter activement. L’Adem a également publié une liste des dix secteurs qui recrutent le plus en septembre 2023. Ces informations, ainsi que la liste des métiers en pénurie de main-d’?uvre publiée par le gouvernement en septembre dernier, devraient être utiles aux frontaliers à la recherche d’un emploi au Luxembourg.

Selon l’Adem, 2 706 non-résidents étaient à la recherche d’un emploi au Luxembourg fin septembre. Cette demande de main-d’?uvre étrangère témoigne de l’attrait du pays en termes d’opportunités professionnelles. Cependant, il est essentiel de noter que la concurrence reste féroce, en raison du nombre limité de postes vacants. Les candidats doivent donc se démarquer et mettre en valeur leurs compétences et leurs expériences pour augmenter leurs chances de décrocher un emploi.

Pour les personnes intéressées par le marché du travail au Luxembourg, il est recommandé de rester informé des dernières actualités et tendances. Les médias locaux et les sites spécialisés en emploi au Luxembourg peuvent fournir des informations précieuses sur les opportunités professionnelles et les secteurs en croissance. De plus, il est toujours bénéfique de réseauter et d’établir des contacts dans le pays, car cela peut faciliter la recherche d’emploi.

Bien que le marché du travail au Luxembourg connaisse une baisse des postes vacants et une légère augmentation du taux de chômage, il existe toujours des opportunités pour les personnes à la recherche d’un emploi. Il est important de rester informé, de se démarquer des autres candidats et de mettre en valeur ses compétences pour maximiser ses chances de réussite dans sa recherche d’emploi au Luxembourg.

travailleurs frontaliers: les secrets pour dompter votre revenu fiscal de référence et booster vos prestations sociales !

Travailleurs frontaliers: les secrets pour dompter votre Revenu Fiscal de Référence et booster vos prestations sociales !

Le Revenu Fiscal de Référence (RFR) est un élément clé du système fiscal français, et il revêt une importance particulière pour les travailleurs frontaliers suisses. En effet, en tant que travailleur frontalier, vous devez déclarer en France l’ensemble de vos revenus, y compris ceux déjà imposés en Suisse. Le RFR est calculé par les services fiscaux français à partir de cette déclaration et constitue la base de calcul pour déterminer divers barèmes fiscaux.

Contrairement au revenu net imposable, le RFR intègre des éléments supplémentaires tels que les cotisations d’épargne retraite, l’abattement sur les revenus distribués, les pensions de retraite ou autres indemnités, ce qui le rend généralement supérieur. Il englobe également l’ensemble des ressources du foyer fiscal, que vous soyez imposable ou non.

Le RFR a un impact direct sur les prestations sociales, notamment la cotisation au régime d’assurance maladie français si vous êtes affiliés à la CMU. Il peut donc être intéressant de limiter son montant afin de réduire ces cotisations. Pour ce faire, il est essentiel de contrôler minutieusement vos certificats de salaire et relevés d’imposition. Assurez-vous que toutes les cotisations sociales déductibles ont bien été prises en compte et évaluez l’intérêt de déclarer vos frais au réel ou d’opter pour la déduction forfaitaire.

Il existe également d’autres solutions pour réduire le RFR, que vous pouvez découvrir sur le site ca-frontaliers.com, le site du Crédit Agricole qui accompagne tous les projets de vie des frontaliers. Ce site propose des informations détaillées sur les différentes options fiscales disponibles pour les travailleurs frontaliers, ainsi que des conseils pratiques pour optimiser leur situation fiscale.

Le Revenu Fiscal de Référence joue un rôle crucial dans le système fiscal français, en particulier pour les travailleurs frontaliers suisses. Il constitue la base de calcul pour déterminer divers barèmes fiscaux et a un impact direct sur les prestations sociales. Il est donc essentiel de contrôler attentivement sa déclaration de revenus et d’explorer les différentes options fiscales disponibles pour limiter son montant. Le site ca-frontaliers.com est une ressource précieuse pour obtenir des informations complètes et des conseils pratiques sur ce sujet.

explosion des travailleurs transfrontaliers : pourquoi la france perd elle la bataille des salaires?

Explosion des Travailleurs Transfrontaliers : Pourquoi la France perd-elle la bataille des Salaires?

Le nombre de travailleurs frontaliers a considérablement augmenté au cours des vingt dernières années, atteignant près de 450 000 personnes. Selon les données d’Eurostat pour l’année 2022, on dénombrait dans l’Union européenne 2,09 millions de travailleurs transfrontaliers, soit 1,1 % de la population en emploi. Ce chiffre représente plus du triple du nombre enregistré en 2000, qui s’élevait à 580 000.

La Suisse est le pays qui accueille le plus grand nombre de travailleurs frontaliers, avec près de la moitié du total. En effet, selon les données de l’Insee pour l’année 2020, la France compte 443 825 travailleurs frontaliers, dont 215 178 se rendent en Suisse. Ce pays est particulièrement attractif en raison des salaires élevés qu’il propose. Le Luxembourg (95 838), l’Allemagne (50 773), la Belgique (45 736), Monaco (31 388) et l’Espagne (4 912) sont les autres destinations prisées par les frontaliers français.

Au niveau régional, la province de Luxembourg en Belgique compte la plus forte proportion de travailleurs transfrontaliers, avec 32 %, suivie par Trèves en Allemagne (18 %), la Lorraine en France (14 %), la Franche-Comté en France et le Vorarlberg en Autriche (10 %). En France, le nombre de travailleurs transfrontaliers a plus que doublé depuis le début du siècle et a connu une augmentation de 22 % depuis 2015. La région Grand Est est celle qui compte le plus de travailleurs frontaliers (183 000), suivie de l’Auvergne-Rhône-Alpes (125 000).

Il est intéressant de noter que le flux de travailleurs frontaliers venant des pays voisins pour travailler en France est estimé à environ 15 000 personnes. La plupart d’entre eux proviennent de Belgique (8 500), d’Allemagne (4 000), d’Italie (1 500) et d’Espagne (1 100).

Cette tendance croissante des travailleurs frontaliers démontre que travailler en France ne suffit souvent pas à garantir un niveau de vie satisfaisant pour de nombreux Français. Les salaires plus élevés et les meilleures opportunités professionnelles offertes dans les pays voisins incitent de plus en plus de personnes à franchir la frontière pour trouver du travail. De plus, certains pays, comme la Suisse, acceptent désormais des frontaliers résidant en France mais de nationalité compatible avec l’espace Schengen, ce qui a encore renforcé le nombre de travailleurs frontaliers.

Il est évident que la France doit prendre en compte ces chiffres et les réalités du marché du travail transfrontalier. Les salaires attractifs et les conditions de travail meilleures offertes dans les pays voisins sont des facteurs déterminants dans le choix des travailleurs frontaliers. Pourtant, la France doit également mettre en avant ses atouts pour attirer et retenir les talents sur son territoire, en investissant dans des politiques économiques et sociales favorables aux travailleurs. Cela permettrait non seulement de préserver les emplois en France, mais aussi de stimuler la croissance économique et de renforcer la compétitivité du pays sur le marché européen.

Le nombre croissant de travailleurs frontaliers en Europe met en lumière la nécessité pour les pays de s’adapter aux réalités du marché du travail transfrontalier. Il est essentiel de proposer des conditions de travail attractives et des salaires compétitifs pour retenir les talents sur son territoire. La France doit notamment mettre en avant ses atouts et investir dans des politiques économiques et sociales favorables aux travailleurs afin de préserver les emplois et stimuler la croissance économique.

prime à la frontière : le jackpot suisse pour les fonctionnaires français!

Prime à la frontière : Le jackpot suisse pour les fonctionnaires français!

Le gouvernement français a récemment annoncé l’octroi d’une prime de résidence aux fonctionnaires qui travaillent à proximité de la frontière suisse, où les prix de l’immobilier ont atteint des niveaux record. Cette mesure vise à aider les fonctionnaires à faire face à la flambée des prix et à améliorer leurs conditions de logement. Au total, 29 000 agents des trois versants de la fonction publique seront concernés dans 62 communes de l’Ain et de la Haute-Savoie.

Selon le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, cette prime de résidence s’élève en moyenne à 840 euros par an, soit environ 70 euros brut mensuels pour chaque agent public. Cette aide financière vise à compenser les conséquences de la hausse des prix de l’immobilier dans la zone frontalière avec la Suisse. Le coût total de cette mesure est estimé à environ 25 millions d’euros.

Cette annonce a été saluée par de nombreux élus locaux, qui reconnaissent la nécessité d’apporter une aide aux fonctionnaires confrontés à des difficultés pour se loger dans cette région où le coût de la vie est élevé. Cependant, certains syndicats s’inquiètent des écarts créés par cette mesure. En effet, les 229 autres collectivités ne bénéficieront pas de cette prime de résidence, ce qui soulève des interrogations quant à l’équité de la décision.

Cette prime de résidence est une première étape pour améliorer les conditions de logement des fonctionnaires, mais le ministre de la Fonction publique reconnaît que cela ne résout pas totalement le problème du logement dans la région. Il s’est engagé à faire évoluer la cartographie de l’indemnité de résidence des fonctionnaires, qui est basée sur un zonage datant de vingt ans. Cette cartographie sera revue afin de mieux prendre en compte les réalités actuelles du marché immobilier.

En effet, dans cette région, de nombreuses personnes travaillent en Suisse, attirées par des salaires plus élevés, notamment le Smic suisse qui s’élève à 4 500 francs suisses (soit environ 4 654 euros) dans le canton de Genève. Ces personnes vivent en France, où les prix de l’immobilier sont moins élevés, ce qui a pour conséquence de faire augmenter les prix dans cette zone frontalière. Selon une étude du cabinet Nielsen IQ de décembre 2022, l’inflation en Haute-Savoie est plus élevée de 4,9% par rapport à la moyenne nationale et le prix médian au mètre carré a augmenté de 30% en cinq ans.

Cette situation pose également un défi en termes de recrutement pour la fonction publique. En effet, selon l’INSEE, 41% des fonctionnaires de santé de Haute-Savoie travaillent en Suisse. Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour améliorer les conditions de vie et de logement des fonctionnaires travaillant dans cette région.

L’octroi d’une prime de résidence aux fonctionnaires travaillant à proximité de la frontière suisse est une première réponse du gouvernement français pour faire face à la flambée des prix de l’immobilier. Cependant, il reste encore des défis à relever pour améliorer les conditions de logement dans cette zone frontalière. La cartographie de l’indemnité de résidence des fonctionnaires devra être revue afin de mieux prendre en compte les réalités actuelles du marché immobilier.

https://www.youtube.com/watch?v=nAx_nAcCatk

explosion du taux d’absentéisme au luxembourg : le milliard d’euros qui fait tiquer les entreprises en 2022 !

Explosion du Taux d’Absentéisme au Luxembourg : Le Milliard d’Euros qui Fait Tiquer les Entreprises en 2022 !

En juillet dernier, la Caisse nationale de santé (CNS) a publié des chiffres alarmants concernant l’absentéisme au Luxembourg. En 2022, pas moins de 8 millions de jours d’absence pour maladie ont été octroyés aux salariés en poste dans le pays. Cette statistique inquiétante a été confirmée par un rapport de l’Inspection générale de la Sécurité sociale (IGSS), qui révèle que les entreprises luxembourgeoises ont connu un taux d’absentéisme jamais atteint auparavant.

En moyenne, le taux d’absentéisme constaté en 2022 a non seulement augmenté par rapport à l’année précédente, mais il est également supérieur au « pic » de 2020, lorsque les mesures sanitaires liées à la pandémie de Covid-19 ont perturbé l’économie pendant plusieurs mois. Ainsi, le taux d’absentéisme en 2022 a atteint un nouveau record national de 5,2 %, soit l’équivalent de 5 jours non prestés pour 100 jours d’activité attendus.

Le rapport de l’IGSS souligne également que 66 % des salariés ont été contraints de renoncer à venir travailler au moins une fois au cours des 12 derniers mois pour des raisons médicales. Ce pourcentage varie bien sûr selon les branches d’activité, mais il a augmenté dans l’ensemble des secteurs.

Il est intéressant de noter que si le nombre d’absences de longue durée a diminué, les arrêts de courte durée (-21 jours) ont quant à eux été beaucoup plus fréquents. Cette donnée est importante car selon le nombre de jours d’arrêts maladie, la « charge financière » de l’employé concerné ne pèse pas de la même manière sur les épaules de l’employeur et de la CNS. En effet, pendant les 13 premières semaines d’arrêt, c’est l’employeur qui doit assumer la rémunération, puis c’est la CNS qui prend en charge l’indemnisation.

Selon les calculs de l’IGSS, le coût direct de l’absentéisme au Luxembourg en 2022 s’élève à 1 milliard d’euros. Il convient de souligner que cette somme ne prend pas en compte les pertes de productivité ou les frais de remplacement de la personne malade, par exemple. En analysant plus en détail la répartition de cette facture, on constate que 70 % des coûts directs sont supportés par les employeurs, tandis que les 30 % restants sont pris en charge par la CNS. Cette répartition s’explique par le fait que les absences de courte durée sont plus fréquentes et supportées par les entreprises.

Face à cette situation préoccupante, plusieurs secteurs d’activité, tels que l’HORESCA, réclament des mesures pour faire face à ces absences récurrentes. Ils demandent notamment une baisse de la TVA sur les alcools servis, mais ils rencontrent également des difficultés liées au recul du nombre de clients et à la difficulté de recruter.

Le Luxembourg fait face à un taux d’absentéisme record en 2022, mettant à rude épreuve les entreprises du pays. Les coûts directs de l’absentéisme s’élèvent à 1 milliard d’euros, principalement supportés par les employeurs. Des mesures devront être prises pour faire face à ce problème et limiter les conséquences économiques et sociales de l’absentéisme au Luxembourg.

genève: le surprenant ballet des frontaliers en voiture, un arrêt forcé à l’horizon?

Genève: Le surprenant ballet des frontaliers en voiture, un arrêt forcé à l’horizon?

Les frontaliers français qui travaillent en Suisse sont nombreux à se rendre quotidiennement dans le canton de Genève. Selon les données de l’Office cantonal de la statistique, en 2020, 78% des 115’300 pendulaires français se rendaient au travail en voiture. Ce chiffre peut sembler élevé, mais il faut le mettre en contexte. En effet, en 2014, la proportion de frontaliers utilisant la voiture était de 80,4%, soit trois points de plus qu’en 2020. Il y a donc une évolution positive, bien que le taux actuel reste préoccupant.

Le canton de Genève est très attractif pour les frontaliers français, notamment en raison des nombreux emplois disponibles dans des secteurs tels que les hôpitaux, la restauration et les banques. Cependant, cette dépendance à la voiture s’explique en partie par le manque d’offre de transports en commun dans certaines régions de France voisine. En dehors de l’agglomération annemassienne, de Ferney et de Saint-Julien, une partie importante du Grand Genève est mal desservie. Par exemple, le Pays de Gex manque de liaisons rapides avec la Suisse, à l’exception de Thoiry.

Le chercheur Vincent Kaufmann, spécialisé dans la mobilité, souligne également que de nombreux frontaliers français vivent dans des maisons individuelles éloignées les unes des autres, ce qui rend difficile la mise en place de transports publics efficaces. Pour une grande partie de cette population, l’utilisation de la voiture est donc imposée par le manque d’infrastructures adaptées.

Cependant, il existe des solutions pour encourager le transfert modal vers les transports en commun. Vincent Kaufmann suggère par exemple la création de bus express, sur le modèle de ceux reliant Marseille à Aix-en-Provence. Cela permettrait de proposer des alternatives rapides et efficaces aux frontaliers qui se rendent en Suisse.

Il est également intéressant de noter que les frontaliers se rendant dans le canton de Vaud sont plus enclins à utiliser les transports en commun. Les distances à parcourir sont plus longues que pour ceux qui se rendent à Genève, ce qui peut dissuader l’utilisation de la voiture. De plus, les services ferroviaires sont bien développés dans tout le canton de Vaud.

Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour améliorer l’offre de transports en commun dans les régions françaises proches de la Suisse. Cela pourrait non seulement réduire la dépendance à la voiture, mais aussi contribuer à la diminution des embouteillages et de la pollution. Cependant, il est important de rester pragmatique et de prendre en compte les contraintes financières et les délais de construction nécessaires pour mettre en place de nouvelles infrastructures.

Bien que le taux de frontaliers utilisant la voiture pour se rendre au travail en Suisse ait légèrement diminué ces dernières années, il reste encore beaucoup à faire pour encourager le transfert modal vers les transports en commun. Le manque d’infrastructures adaptées et le développement de l’étalement urbain sont des obstacles à surmonter. Cependant, des solutions telles que la création de bus express peuvent être mises en place rapidement et offrir des alternatives efficaces aux frontaliers. Il est essentiel d’investir dans les transports en commun pour faciliter les déplacements transfrontaliers et améliorer la qualité de vie des travailleurs frontaliers.

révolution des allocations familiales pour frontaliers séparés : découvrez la nouvelle loi qui bouleverse la donnée !

Révolution des Allocations Familiales pour Frontaliers Séparés : Découvrez la Nouvelle Loi qui Bouleverse la Donnée !

Les allocations familiales constituent une aide financière importante pour les familles ayant des enfants. Dans le cas des parents séparés, l’attribution de ces allocations dépendait jusqu’à récemment de la personne physique ou morale auprès de laquelle l’enfant avait son domicile légal et sa résidence effective et continue. Cependant, une modification importante a été apportée récemment grâce à la loi du 23 décembre 2022 N°668. Selon cette loi, sur demande conjointe des parents, le paiement de l’allocation familiale peut être partagé par moitié entre les deux parents.

Cependant, il est important de noter que la procédure de partage des allocations n’est pas encore opérationnelle dans le système interne de répartition des allocations de la Caisse pour l’avenir des enfants (CAE). Pour le moment, les parents peuvent faire une demande de partage par courrier, mais celle-ci ne peut pas encore être prise en compte. Il est donc préférable d’attendre que la CAE intègre le programme dans son logiciel ou d’éviter de faire la demande pour le moment. Si les parents souhaitent tout de même partager les allocations, il est recommandé de désigner clairement, d’un commun accord, un bénéficiaire dans leur courrier signé par les deux parents.

En cas de désaccord entre les parents, il revient à la Caisse pour l’avenir des enfants de déterminer l’attributaire de l’allocation familiale dans l’intérêt de l’enfant, en se basant sur les informations dont elle dispose.

Il est également intéressant de noter que les allocations familiales au Luxembourg peuvent varier en fonction de différents critères tels que le nombre d’enfants, l’âge des enfants et le revenu des parents. Pour calculer le montant des allocations familiales au Luxembourg, il est possible d’utiliser une calculatrice en ligne mise à disposition.

En dehors de cette question spécifique des allocations familiales, d’autres sujets d’actualité sont à souligner. Par exemple, suite aux élections législatives, le Premier ministre a présenté sa démission au Grand-Duc, signifiant ainsi la fin de la coalition « Gambia ». De plus, trois des quatre unités de la centrale nucléaire de Moselle sont actuellement à l’arrêt en raison d’opérations de maintenance ou de rechargement.

Dans un registre plus léger, la Boulangerie Fischer se distingue par sa productivité élevée tout en conservant le savoir-faire traditionnel et la qualité artisanale qui font sa renommée. Les viennoiseries de cette boulangerie sont particulièrement appréciées pour leur authenticité.

Enfin, les supermarchés et grandes enseignes du commerce recrutent au Luxembourg. Une dizaine d’entreprises ont organisé un Jobday pour rencontrer les candidats intéressés. Il est donc temps de préparer son CV et de saisir cette opportunité.

La possibilité de partager les allocations familiales entre les parents séparés est désormais offerte grâce à la récente modification de la loi. Cependant, il est important de noter que la procédure de partage n’est pas encore opérationnelle dans le système de répartition des allocations de la CAE. Il est donc préférable d’attendre que cette procédure soit mise en place avant de faire une demande de partage. En attendant, il est recommandé de désigner clairement, d’un commun accord, un bénéficiaire dans un courrier signé par les deux parents.

Élections au luxembourg 2023 : découvrez les 7 thèmes clé pour un avenir meilleur, enfin dévoilés par les partis !

Élections au Luxembourg 2023 : Découvrez les 7 thèmes-clé pour un avenir meilleur, enfin dévoilés par les partis !

Dimanche 8 octobre 2023 marque le bilan des cinq années de pouvoir exercé par le gouvernement « Bettel II » au Luxembourg. Alors que l’inflation et les tensions internationales créent de l’incertitude chez de nombreux citoyens, il est temps de se demander quels changements sont nécessaires pour améliorer la qualité de vie, le développement du pays et répondre aux attentes des résidents et des frontaliers.

La crise du logement est l’une des préoccupations principales de ces élections. Dans un Luxembourg victime de son succès économique, les logements sont devenus inaccessibles pour de nombreux citoyens. Face à cette situation, les partis politiques proposent différentes solutions concrètes. Le parti DP, au pouvoir, a même proposé la création d’un « superministère » du Logement. Construire davantage, mieux réguler le marché, développer les régions de Luxembourg, Esch et la Nordstad, ou encore proposer des loyers abordables, les propositions sont nombreuses.

Les déplacements quotidiens sont également un souci majeur pour les résidents et les frontaliers au Luxembourg. Les autoroutes du pays sont régulièrement congestionnées aux heures de pointe, et la population ne cesse de croître. Les partis politiques proposent des solutions telles que la construction de contournements, la transition vers une mobilité plus durable ou encore la réduction des voies et des places de stationnement pour les voitures.

Le temps de travail est un sujet qui préoccupe les plus de 513 000 personnes actives au Luxembourg. Les partis politiques se positionnent sur des questions clés liées à l’emploi, comme l’indexation des salaires, les conventions collectives, les congés payés et la réforme des retraites. La réduction du temps de travail a également été politisée pendant la campagne électorale, avec des propositions allant de la semaine de 38 heures à la semaine de 32 heures, sans perte de salaire.

Le télétravail est également une préoccupation croissante pour les salariés luxembourgeois. Les partis politiques veulent encourager cette pratique en proposant des cadres légaux clairs, des jours de télétravail obligatoires ou optionnels, et une meilleure organisation du travail à distance.

Les revenus sont au coeur des promesses des candidats. La réforme du barème d’impôt unique est un incontournable des programmes, mais suscite déjà des oppositions. L’inflation et le pouvoir d’achat sont également des préoccupations majeures pour les Luxembourgeois, bien que peu développées dans les programmes des partis.

Le changement climatique est devenu une préoccupation majeure pour toutes les générations. La protection de l’environnement et de la biodiversité, la transition énergétique et l’investissement dans la mobilité douce font partie intégrante des programmes électoraux. Les partis politiques annoncent des mesures plus ou moins radicales pour lutter contre le changement climatique.

La santé a été mise à rude épreuve avec la pandémie de Covid-19, mettant en lumière les avantages et les lacunes du système de santé luxembourgeois. Les partis politiques proposent des solutions pour améliorer l’accès aux soins, la durée d’attente pour les rendez-vous médicaux et les examens, ainsi que pour combler les manques en termes d’hôpitaux, de médecins et d’infirmières.

Enfin, la famille est un sujet de préoccupation quotidienne et d’avenir pour une majorité d’électeurs. Les partis politiques proposent des solutions pour faciliter la garde des enfants, soutenir les familles monoparentales et améliorer les conditions de vie des personnes âgées.

Les élections au Luxembourg sont l’occasion pour les partis politiques de proposer des solutions concrètes pour répondre aux attentes des électeurs. La crise du logement, les problèmes de mobilité, les questions liées à l’emploi, le télétravail, les revenus, le changement climatique, la santé et la famille sont autant de sujets abordés dans les programmes des partis.

salon du frontalier 2023 : le rendez vous incontournable qui a fait vibrer plus de 2000 curieux !

Salon du Frontalier 2023 : Le rendez-vous incontournable qui a fait vibrer plus de 2000 curieux !

Le Salon du Frontalier 2023 : un événement incontournable pour les travailleurs transfrontaliers

Le Salon du Frontalier est devenu au fil des années un rendez-vous incontournable pour les travailleurs européens et helvètes travaillant en Suisse et résidant en France. Cette année, l’événement a connu un succès retentissant, attirant près de 2000 personnes au Parc des expositions Rochexpo à La Roche-sur-Foron.

Le Groupement transfrontalier européen (GTE), à l’origine de cet événement, a décidé de changer de concept en abandonnant les traditionnelles « Journées transfrontalières » pour proposer un salon plus dynamique et attractif. Le résultat ne s’est pas fait attendre, avec une fréquentation similaire aux années précédentes et des exposants satisfaits de cette nouvelle formule.

Durant ces deux jours, vingt et un exposants et deux agences de placement étaient présents pour fournir aux visiteurs des informations et des conseils sur les modalités des contrats de travail, la fiscalité, les assurances maladie, la prévoyance professionnelle et la retraite. Trente-trois sessions de conférences et d’ateliers ont également été organisées pour permettre aux frontaliers de s’informer et d’échanger sur ces sujets cruciaux.

Le Salon du Frontalier 2023 a également coïncidé avec le 60e anniversaire de la création du GTE en 1963. Cet anniversaire a été l’occasion de célébrer le travail accompli par cette association qui oeuvre depuis des décennies à défendre les droits des travailleurs frontaliers et à faciliter leur quotidien.

L’édition de cette année a permis de relancer une nouvelle dynamique autour du Salon du Frontalier. Les visiteurs ont pu profiter de conseils personnalisés, rencontrer des experts et découvrir les dernières nouveautés en matière de législation et de droits des travailleurs transfrontaliers.

Manon Christen, chargée de communication du Groupement transfrontalier européen, se réjouit de cette édition réussie : « Nous avons été ravis de cette édition, qui relance une nouvelle dynamique. La fréquentation est similaire aux années avant Covid, et les exposants ont été dans l’ensemble tout à fait satisfaits de ce salon. »

Le succès du Salon du Frontalier 2023 témoigne de l’importance croissante des travailleurs transfrontaliers dans la région. Ils sont de plus en plus nombreux à choisir cette option pour concilier vie professionnelle en Suisse et vie personnelle en France.

Pour tous ceux qui n’ont pas pu assister à l’événement, il est toujours possible de se renseigner auprès du Groupement transfrontalier européen. Cette association met à disposition de nombreux outils et ressources pour accompagner les travailleurs frontaliers dans leurs démarches administratives et juridiques.

Le Salon du Frontalier 2023 a été un véritable succès, attirant près de 2000 personnes et offrant aux travailleurs transfrontaliers toutes les informations et les conseils nécessaires pour faciliter leur quotidien. Cette nouvelle formule a su répondre aux attentes des visiteurs et des exposants, relançant ainsi une dynamique positive pour les prochaines éditions. Le Groupement transfrontalier européen continue de jouer un rôle essentiel dans la défense des droits des travailleurs frontaliers et dans l’accompagnement des travailleurs transfrontaliers tout au long de leur parcours professionnel.

ouvrir un compte bancaire au luxembourg : les solutions pour contourner le parcours du combattant !

Ouvrir un compte bancaire au Luxembourg : les solutions pour contourner le parcours du combattant !

Ouvrir un compte bancaire au Luxembourg : une démarche de plus en plus complexe

Lorsqu’il s’agit d’ouvrir un compte bancaire, on pourrait s’attendre à ce que cela soit une procédure simple et rapide. Malheureusement, cela n’est pas toujours le cas, surtout au Luxembourg, où de nombreuses personnes rencontrent des difficultés croissantes pour ouvrir un compte bancaire.

Le Luxembourg est un territoire attractif pour les entrepreneurs souhaitant développer leur activité en Europe. Cependant, ces derniers mois, de plus en plus d’acteurs se plaignent des délais et des obstacles rencontrés lors de l’ouverture d’un compte bancaire dans le pays. Cette situation préoccupe de nombreux experts-comptables, avocats et élus, conscients de l’impact sur la compétitivité de la place financière luxembourgeoise.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces difficultés croissantes. Tout d’abord, les banques sont soumises à des réglementations strictes en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Les procédures de vérification sont plus complexes, les analyses plus poussées et les banques plus prudentes. Tout cela engendre des délais d’ouverture plus longs et des coûts plus élevés. Au Luxembourg, où la réputation de la place financière est primordiale, ces questions de due diligence sont prises très au sérieux.

Un autre facteur à prendre en compte est le manque de concurrence entre les banques luxembourgeoises. En raison du nombre limité d’établissements bancaires dans le pays, certains acteurs ne se disputent pas les clients, ce qui peut expliquer les frais élevés et les délais d’ouverture plus longs.

De plus, il est parfois exigé d’avoir un compte bancaire luxembourgeois (avec un IBAN commençant par LU) lors de la création d’une entreprise ou d’un véhicule juridique. Pourtant, il n’existe pas de base légale pour cette exigence, comme l’a confirmé le ministère des Finances dans sa réponse à une question parlementaire. Cependant, certains notaires rencontrent des difficultés pour obtenir les documents nécessaires auprès de banques étrangères conformément à la législation luxembourgeoise.

Face à cette situation préoccupante, plusieurs pistes de solutions ont été avancées. Tout d’abord, il est essentiel de mieux orienter les candidats à la création d’entreprise vers les établissements bancaires prêts à les accueillir en fonction de leur activité. L’Association des banques et banquiers du Luxembourg (ABBL) travaille d’ailleurs à l’élaboration d’une liste d’établissements souhaitant s’inscrire dans cette démarche.

Ensuite, il est nécessaire de simplifier les procédures de due diligence en recourant à la technologie et en favorisant le partage des données entre les acteurs concernés. Cela permettrait de réduire les coûts liés à la conformité réglementaire pour les banques. De plus, il est primordial de remettre en question l’exigence d’un IBAN luxembourgeois lors de la création d’une entreprise.

Enfin, une autre piste de solution serait d’obliger les banques à ouvrir un compte bancaire pour tout client qui en fait la demande. Jusqu’à présent, les banques étaient libres de décider si elles souhaitaient ou non entrer en relation avec un client, en fonction de leur politique commerciale ou de gestion des risques. En instaurant cette obligation, de nouvelles questions devront être envisagées.

Il est indéniable que l’ouverture d’un compte bancaire au Luxembourg devient de plus en plus complexe. Cette situation préoccupante nécessite des mesures concrètes pour faciliter les démarches et renforcer la compétitivité de la place financière luxembourgeoise. En simplifiant les procédures, en favorisant la concurrence entre les banques et en réexaminant certaines exigences, le Luxembourg pourrait retrouver son attractivité en matière d’ouverture de compte bancaire.

Nurse explaining notes to female patient in health center

Grand Genève : La Santé Transfrontalière, Un Casse-tête Franco-Suisse à Décoder !

La santé transfrontalière peine à trouver des solutions dans le Grand Genève

La question de la santé transfrontalière est au centre des préoccupations dans la région du Grand Genève. En effet, lors d’une table ronde organisée dans le cadre du Salon du frontalier à la Roche-sur-Foron, de nombreux responsables politiques et sanitaires ont exprimé leur inquiétude quant à l’avenir de la collaboration franco-suisse sur cette question.

Le constat est unanime : la situation est préoccupante, en particulier du côté du Pays de Gex qui est devenu un véritable désert médical. Avec une population de 130’000 habitants, 15% d’entre eux n’ont pas accès aux soins. Il est également déploré l’absence de structure d’aide d’urgence et la fermeture de lits dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes faute de personnel.

La pénurie de personnel soignant est un problème récurrent dans la région. En effet, de nombreux professionnels de la santé sont attirés par les salaires plus élevés en Suisse, ce qui accentue les disparités de densité médicale entre les deux côtés de la frontière. Si la situation est moins grave du côté de la Haute-Savoie, une réelle inégalité persiste en matière d’accès aux soins.

Face à ces difficultés, des solutions doivent être trouvées. Une collaboration étroite entre les différents acteurs de la santé est essentielle pour augmenter les capacités de formation et combler le manque de personnel soignant. Des accords entre les caisses maladie pour faciliter l’accès aux soins de part et d’autre de la frontière sont également nécessaires.

Les responsables politiques présents lors de la table ronde ont souligné l’importance des conventions déjà en place entre les Hôpitaux universitaires de Genève et le CPAM de Haute-Savoie. Ces conventions permettent notamment l’accès aux urgences pour les patients de France voisine, ainsi que la possibilité de bénéficier de soins spécialisés dans les domaines de l’oncologie et des maladies rares.

Cependant, la question de l’accès aux soins reste complexe. Les systèmes de financement de la santé en France et en Suisse étant différents, des accords internationaux sont nécessaires pour faciliter les échanges et garantir un accès équitable aux soins de part et d’autre de la frontière.

La santé transfrontalière dans le Grand Genève est un enjeu majeur pour la région. Il est essentiel que les acteurs politiques et sanitaires travaillent de concert pour trouver des solutions durables et améliorer l’accès aux soins pour tous les habitants de la région. Seule une collaboration efficace et des mesures concrètes permettront de surmonter les difficultés actuelles et d’assurer une meilleure santé transfrontalière.


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